« Mesurer, c’est se donner la possibilité d’agir de manière ciblée »

En date du 29 juin 2023, la ministre de l’Egalité entre les femmes et les hommes Taina Bofferding a présenté le premier rapport d’activités (https://rb.gy/3bj8n) de l’Observatoire de l’Égalité. Le rapport présente l’historique de l’Observatoire, ses missions et activités principales de l’année 2022 et quelques chiffres clés quant à l’égalité entre les femmes et les hommes.

Mis en place par le MEGA depuis 2019, l’Observatoire de l’Égalité permet de visualiser l’égalité entre les femmes et les hommes et son évolution au cours du temps dans différents domaines : la violence domestique, l’emploi, la prise de décision, l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée, l’éducation et le revenu. Le domaine de la santé suivra en cours d’année 2023.

L’Observatoire répond à trois fonctions principales :

·       Fournir des données objectives et fiables pour développer des stratégies politiques 

·       Soutenir le travail des professionnels du terrain en leur donnant une vue d’ensemble chiffrée

·       Suivre et analyser les évolutions en matière d’égalité entre les genres au Luxembourg.

Notre objectif était de mettre à disposition des intéressé-e-s un instrument centralisé et facile d’utilisation contenant un maximum de données fiables sur la situation de l’égalité entre femmes et hommes au Luxembourg. La phase de mise en place de la base de données touchant à sa fin, c’est mon ambition de la développer davantage pour en faire un centre de référence pour les statistiques sur l’égalité au Luxembourg 

 

- Taina Bofferding

 

D’ores et déjà, l’Observatoire dispose de plus que 50 indicateurs principaux dans les domaines précités, ventilés encore en plus que 450 sous-indicateurs. Ces données statistiques constituent un atout stratégique, car elles permettent d'identifier les inégalités, et d’y répondre à travers une prise de décision politique informée.

Au cours d’une matinée de discussion au Luxembourg Learning Centrer à Esch-sur-Alzette, deux domaines furent approfondis par le biais de tables rondes avec des experts. Le domaine de l’éducation a adressé les inégalités de genre comme par exemple le nombre de diplômés plus élevé de femmes que d’hommes, les différences en matière d’études, ainsi que les défis en matière de compétences en ICT (information, communication et technologies) auxquels la société est confrontée. La deuxième table ronde a enchaîné sur le domaine de l’emploi, où on observe des ségrégations dans certains secteurs d’activités connaissant soit une prépondérance de femmes salariées ou une prépondérance d’hommes salariés, des inégalités en ce qui concerne le vécu de l’équilibre vie professionnelle / vie privée et une sous-représentation des femmes dans les positions de prise de décision. 

 

 

 

 

Puisque la situation observée sur le marché du travail résulte entre autres de choix éducatifs, de stéréotypes de genres, et de la présence ou non de « role models », l'éducation est un domaine essentiel pour lutter contre les stéréotypes et provoquer des changements sociaux et culturels. La promotion de l'égalité à ce niveau est une condition préalable à la réalisation de l'égalité de fait entre les genres dans toutes les sphères de la vie.

 

 

 

 

 

 

 

 

L’égalité entre les genres dans la vie quotidienne peut constituer un élément de réponse à de nombreux défis auxquels notre société doit faire face. Une base centralisée de données fiables sur l’égalité revêt ainsi une importance primordiale dans les discussions autour de l’avenir socio-politique.

 - Conclusion Taina Bofferding

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